L'association
L’AKJQ a été fondée en décembre 1977 et fut reconnue immédiatement par le siège social de la Japan Karaté Association (JKA) à Tokyo au Japon. Ses membres fondateurs au Québec sont nombreux et parmi ceux-ci, plusieurs sont encore actifs aujourd’hui dans la pratique du karaté.
L’ancêtre de l’AKJQ, si l’on peut s’exprimer ainsi, est Karaté Populaire du Québec (KPQ) qui a vu le jour en avril 1972. Son premier président fut M. Gilles Delisle. Suite au souhait du gouvernement du Québec de fusionner Karaté Populaire du Québec avec la Fédération Québécoise de Karaté, il a été décidé de former une nouvelle organisation (l’AKJQ), pour protéger la qualité de l’enseignement du karaté Shotokan JKA au Québec. Avant KPQ, il n’existait pas d’organisation officielle pour promouvoir et enseigner la discipline, il revenait plutôt aux gens désireux de promouvoir le karaté Shotokan JKA au Québec de travailler en ce sens. Plusieurs s’étaient alors regroupés ensemble pour partager leur passion.
L’arrivée du karaté Shotokan JKA au Québec remonte au milieu des années 1950. Monsieur Ary Anastasiadis en fut le premier représentant. Il était à l’époque nidan (2e dan). Monsieur Beaudin fut le premier Québécois à recevoir le grade de ceinture noire shodan (1er dan) de la JKA en 1966. L’examinateur était Maître Okazaki de Philadelphie. L’événement eut lieu à Montréal et la télévision de Radio-Canada était sur place. L’obtention de cette première ceinture noire JKA au Québec a immédiatement déclenché l’intérêt pour le Karaté à travers la province. Elle en a motivé plus d’un, qui, tour à tour, ont franchi la même étape. C’est justement trois nouveaux passionnés qui donnèrent naissance en 1972 à KPQ, devenu par l’AKJQ en 1977.
Aujourd’hui, l’AKJQ compte au-delà de 150 ceintures noires, dont 3 Hachidan (8ème dan), messieurs Bryan Mattias, Claude Deschênes et Guy Bourgon (décédé le 4 janvier 2023), 2 Sichidan (7ème dan), messieurs Gilles Périard et Alain Dumas, 4 Rokkudan (6ème dan), messieurs Christian Godard, Pierre Beaulieu, Bernard Drolet et Jean Valiquette, 6 Godan (5ème dan), 12 Yondan (4ème dan), 38 Sandan (3ème dan) et un nombre important de Nidan (2ème dan) et Shodan (1er dan). Elle regroupe 16 dojos (clubs) répartis dans différentes régions de la province.